Catherine, sexologue d’Arcan 11

Quelles sont les raisons qui t’ont donné l’envie de devenir sexologue ?

Tout au long de mon parcours de vie de jeune fille et ensuite de jeune femme, souvent, j’étais appelée à répondre aux questions, aux inquiétudes, d’amies, d’amis autour de moi. Jusqu’à ce qu’un jour je décide de me perfectionner et suivre une formation sérieuse pour être légitime face à tant d’interrogations. Je me suis inscrite alors à un certificat en sexologie clinique à l’université de Liège et j’ai suivi aussi des formations en lien avec la sexualité dans divers domaines.

Aussi loin que je me souvienne, j’ai eu la chance qu’avec mes parents, l’éducation à la sexualité n’était pas un sujet tabou. Attention, à chaque âge son vocabulaire. Ils m’ont enseigné l’apprentissage du respect de soi-même et des autres ainsi qu’être est à l’aise avec son propre corps. De fil en aiguille, j’ai traversé les années avec la chance de savoir ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Mais j’avoue, je vivais entourée de livres, mon papa travaillait dans l’édition. Curieuse, je posais des questions, je souhaitais des réponses claires et j’avais du caractère… Je l’ai toujours 😉

Quel est ton parcours ?

J’ai fait la communication, j’ai travaillé 20 ans dans le journalisme, presse écrite et radio, quelques années comme chargée de communication et dans l’enseignement, monitrice voile et planche à voile pendant mes études pour les financer. La transmission… !

J’ai fait beaucoup de sport. Un parcours qui m’a amené souvent à dialoguer sur l’éducation la sexualité !

Et enfin ce certificat à la sexologie clinique à l’Université de Liège.

Aujourd’hui je consulte à la Clinique André Renard de Herstal mais aussi sur le site de la clinique de Chênée. Une vraie chance car je peux collaborer avec des urologues, gynécologues, psychologues, kinés, une cellule spéciale violence conjugale, des infirmières, des filles à l’accueil, un esprit très humain. Je m’y sens très bien. L’accueil du patient ou de la patiente y est soigné.

As-tu une spécialité dans le domaine de la sexologie ?

La sexualité masculine sans aucun doute, c’est en tout cas la majeure partie de ma patientèle. Comme on dit aujourd’hui « ça matche bien ». Plus sérieusement, j’ai aussi des patientes. Mais je reçois beaucoup d’hommes. Ils sont beaucoup plus sensibles qu’on ne le pense. Et visiblement, les protocoles que nous mettons en place ensemble avec le patient et avec les urologues avec qui je collabore (la transdisciplinarité, j’y tiens énormément ! C’est un travail d’équipe, une alliance !), donnent de très bons résultats. Avec une bonne dose de bienveillance. Une énorme dose !

Où consultes-tu?

Aujourd’hui je consulte à la Clinique André Renard sur le site de Herstal mais aussi sur le site de la polyclinique de Chênée (qui fait partie de la clinique André Renard).

Qui peut te contacter pour une consultation?

Tout le monde peut consulter, même juste pour une question. Un parent qui ne sait pas quoi répondre à son enfant, par exemple (ils en ont des questions !). Il n’y a pas d’âge pour consulter.

A quel moment faut-il consulter ?

Quand on veut ! Au plus vite on est informé, au mieux on se sentira rassuré et en confiance. Nous pourrons ensemble diminuer voire faire disparaître ces angoisses qui pourrissent les relations intimes, qui freinent l’harmonie du couple ou les premiers pas dans la vie sentimentale et intime.

Donc à n’importe quel moment et le plus tôt possible !

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Osez consulter ! Respirer, dédramatiser, il y a des solutions pour toutes et tous ! Oubliez les diktats des magazines ou d’internet. Amusez-vous !