Interview de Quentin,
sexologue d'Arcan 11
Quelles sont les raisons qui t’ont donné l’envie de devenir sexologue ?
J’ai toujours été passionné par la sexualité humaine. C’est à la fois une chose si simple mais si complexe que j’ai toujours voulu apprendre plus sur le sujet et, autant que possible, apporter une aide aux gens qui en feraient la demande.
A mon sens, la sexualité humaine, c’est un peu comme la pleine de jeux des adultes. On s’y retrouve, on y joue, il y a des règles, du respect et aussi beaucoup d’amusement possible.
Quel est ton parcours ?
- Etude de psychologie clinique à l’Ulg.
- Certificat en thérapie sexofonctionnelle (De Carufel et De Sutter)
- Master complémentaire en sexologie clinique à l’UCL
Je suis indépendant complémentaire. Je travaille pour ISoSL à l’hopital de jour « Ressources » du site Agora. Je suis également thérapeute indépendant au centre PEPS-E. Je suis aussi bénévole pour l’ASBL « Genres Pluriels » qui s’occupe de personnes Transgenres et Intersexes.
As-tu une spécialité dans le domaine de la sexologie ?
Au fur et à mesure de mon parcours, je me suis spécialisé dans l’accompagnement des personnes Transgenres. Mon action au niveau sexo est assez vaste. Elle va de la gestion émotionnelle à l’apprentissage de pratiques en passant par la gestion de difficultés telles que les dysfonctions érectiles, éjaculation précoce, difficultés liées au désir, etc…
Où consultes-tu?
Je consulte à Liège au centre PEPS-E.
Qui peut te contacter pour une consultation?
Je travaille avec des adolescent(e)s et adultes. Je peux recevoir le couple également.
A quel moment faut-il consulter ?
A mon sens, la consultation doit servir de terreau à la réflexion. Consulter quand le mal-être est déjà établi depuis longtemps rend les choses plus difficiles (mais pas impossibles). Le meilleur moment est quand la personne se sent prête à partager son expérience et a envie de trouver une solution à sa difficulté. Cela varie grandement d’une personne à l’autre et d’une situation à l’autre.
Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Je suis convaincu qu’il n’y a pas de mauvaises questions et que la sexualité est tellement importante pour un bien-être global qu’il ne faut pas hésiter à se donner les moyens pour la vivre comme on le désire.
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