Au Japon, la Saint-Valentin est une fête commerciale introduite par les fabricants de chocolat fin des années 1950. Le 14 février, les femmes offrent des chocolats aux hommes qui, en échange, offrent un cadeau le 14 mars, lors du White Day. Cette coutume s’est ensuite étendue à Taïwan, à Hong Kong et en Corée du Sud.
En Chine, la Qixi ou Qi Qiao Jie (« jour du double sept »), ancienne fête traditionnelle des amoureux, se tient le septième jour du septième mois du calendrier lunaire. Selon la légende, un agriculteur et une fille de la déesse du ciel s’éprennent l’un de l’autre mais la mère de cette dernière s’oppose à leur union, oblige sa fille à remonter au ciel et trace la voie lactée pour les séparer. Elle permet tout de même aux amoureux de se retrouver une fois par an, lors de la Qixi, grâce à un pont construit par les oiseaux de la terre.
Durant la nuit de cette fête, les femmes seules ou jeunes mariées accrochent une guirlande de fleurs à l’extérieur puis font une offrande de fruits, fleurs, thé et poudre de riz à la fille de la déesse et à son mari.
Suite à la mondialisation, les chinois fêtent également la Saint-Valentin le 14 février.
Aux Philippines et plus précisément à Manille, les couples se retrouvent aux abords de la baie pour le « Lovapalooza ». Durant cet évènement, les amoureux s’embrassent pendant plusieurs secondes. La
Saint-Valentin est aussi l’occasion pour beaucoup de se marier, tout comme en Thaïlande.
En Inde, la Saint-Valentin est totalement proscrite car cette fête va à l’encontre de la culture indienne interdisant les relations, quelles qu’elles soient, avant le mariage. Cependant, depuis 2007, le pays célèbre « la journée du culte des parents » (ou « Matru Pitru » : « mère » et « père »), afin de célébrer le véritable amour.