Quand nous regardons l’Histoire, on voit que les rapports anaux ont toujours existé.
Dans l’Antiquité, ils servaient à asseoir une forme d’autorité: un maître pouvait sodomiser un esclave ou un centurion pouvait sodomiser un légionnaire. Mais l’inverse ne se faisait pas, cela aurait été dégradant, humiliant. Dans certains cas, cette pratique se faisait également entre les précepteurs et leur élève, dans un but éducationnel.
Cette conception est peut-être toujours d’actualité de nos jours chez certaines personnes. Se faire sodomiser pourrait être synonyme de soumission à l’autre et poser des problèmes au niveau narcissique.
Durant le Moyen-Age, la religion s’en mêle et tout le monde sait que religion et sexualité, cela ne fait pas toujours bon ménage. En effet, l’heure est au prosélytisme et à l’expansion de la foi chrétienne (en ce qui nous concerne). Le mot d’ordre est de convertir son voisin et faire plein de gosses bien religieux. Il est assez simple de conclure que les pratiques sexuelles non procréatrices sont proscrites. La masturbation et la sodomie passent à la moulinette. Les personnes pratiquantes vont jusqu’à être jugées pour cela.
Dans le reste de l’Histoire, et jusque récemment, la sodomie et plus largement le plaisir anal sera associé et réservé à la communauté homosexuelle masculine. Viendra ensuite, à la fin des année 1970, la découverte du SIDA ainsi que les ravages qu’il peut occasionner.